Les P'tit Déj' de Contact

Prochain P'tit Déj' : 

  Recherche de financement pour la thèse et le premier post-doc

    Jeudi 22 mai, de 8h30 à 10h30 - Restaurant universitaire du Triolet

 Contenu :
En France il existe de nombreuses possibilités de financement pour les études, la thèse et le postdoctorat. Il n'est pas nécessaire d’être le meilleur de sa promotion ou d’être boursier de l’Etat pour obtenir un financement d’études ou de thèse. Les offres sont nombreuses et très diversifiées mais en tant qu’étudiant ou thésard on ne sait pas toujours où chercher et on n'a pas toujours le temps de mener une recherche exhaustive. En même temps, il y a aussi des financeurs qui manquent parfois de bons candidats, ce qui est facile à changer en faisant connaître leurs offres.

 Intervenant : Maria Schulze. Association TAFER : association pour la transparence des aides et financements d’études et de recherche.

    Attention : inscription obligatoire (nombre de places limité).

  Inscrivez-vous vite sur le site de Contact, rubrique "P'tit Déj'"

Retour sur le P'tit Déj' du 17 avril 2014

Bilans de compétences : mieux se cerner pour se faire connaître et valoriser ses potentiels

 Durant les trois années de thèse, il est important de réfléchir à l’après-thèse et, dans ce contexte, le réseau reste primordial. Lors du P’tit Déj’ du 17 avril, Delphine Bahri, conseillère emploi et bilan de compétences chez CBEN, nous a proposé d’échanger, de nous interroger ensemble sur le sujet, afin de nous approprier une méthodologie de développement de réseau. Mais avant cela, il faut tout d’abord faire son bilan de compétences car il est en effet essentiel de bien se connaître avant de se faire connaître.

 Faire son bilan de compétences passe par trois étapes :
 1. définir son domaine de formation (« qu’est-ce que je sais faire ? »).
 2. faire le point sur ses compétences, acquises à travers les activités professionnelles ou non-professionnelles, à travers différentes expériences. Les compétences, rien que des « savoir-faire » en action, se définissent sous forme de tâches, à l’aide de verbes d’action. Après avoir défini ses compétences, il faut évaluer son niveau de compétences (expertise).
 3. le bilan doit comprendre le « savoir être », donc l’habilité à cerner ses compétences, ses traits de caractère, et il est nécessaire pour cela de se projeter dans une entreprise. Les questions à se poser sont « où / comment / avec qui / dans quel cadre » évaluer ses compétences par rapport à un projet.

 Tout cet investissement dans notre propre potentiel humain se fait à travers la remise en question et en écoutant notre “baromètre professionnel”, c’est-à-dire en cherchant à identifier au quotidien ce qui nous motive – ou nous démotive – dans les diverses tâches et les diverses conditions dans lesquelles nous sommes amenés à travailler, et en essayant d’en analyser les raisons, pour mieux nous connaître et agir en conséquence.

 Ensuite, dès qu’on a quelques pistes, il faut se poser la question du type d’environnement vers lequel on veut se diriger (en réfléchissant seulement au but et non pas aux moyens). A ce niveau il s’agit de l’activation de réseaux car sans réseau il est difficile de se donner toutes les chances de trouver un emploi en adéquation avec le profil professionnel. Après l’avoir construit, il faut entretenir ce réseau, par des échanges et la mise à jour de l’évolution professionnelle. Façonner la “valise professionnelle” se fait en rencontrant le maximum de gens en lien avec le domaine de compétences et en définissant l’image que l’on veut transmettre à l’aide de divers outils, comme la “carte professionnelle” (plutôt que le CV).

 Pour élaborer son projet, il faut aller à la rencontre des professionnels, partager, échanger, confirmer nos choix plus en détail, sur les missions que nous souhaiterions remplir, sur nos valeurs relatives au travail et préciser ainsi les environnements professionnels qui nous conviendraient le mieux. Il ne s’agit pas de se vendre pour coller à un poste. Le développement des réseaux permet aussi de gagner en confiance et d’apprendre à mieux verbaliser ses compétences. Une bonne valorisation de soi est nécessaire pour se présenter avec une identité professionnelle et ainsi accéder aussi au marché caché du monde du travail. Cette démarche à la rencontre des professionnels doit se préparer. Il faut d’abord avoir réfléchi au profil des personnes avec qui on veut entrer en contact. Et pour échanger avec eux sur leur métier, il faut faire preuve de tact et de diplomatie : « Pourriez-vous m’accorder dix minutes pour m’éclairer sur ce que vous faites ? ».

 Par ailleurs, il est primordial de défendre le fait que la thèse est une première expérience professionnelle durant laquelle on continue à apprendre, on a des responsabilités et on peut gagner en confiance pour s’ouvrir aux autres et pour être en phase avec soi-même, créer ses propres priorités et contraintes. Après la thèse, il ne faut pas se regarder comme un "demandeur d’emploi" mais comme un "professionnel disponible". La bonne question à se poser à l’issue de la thèse est « Quelle est ma valeur ajoutée ? », en faisant une analyse de ses besoins et en étant à l’écoute de la “charte d’engagement personnelle”, qu’on peut définir comme un document non formel (et même non écrit), qui contient les obligations qu'on s'impose à soi-même pour arriver aux objectifs qu’on a définis.

 Vous pouvez ré-écouter tous les P'tit Déj' sur le site de l’association Contact à la rubrique "P'tit Déj'" Tout savoir sur les P'tit Déj' de Contact

 Alina Cristian

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9^e Rencontre Docteurs & Entreprises
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Concours international "Ma thèse en 180 secondes"
26 mai 2014 au PRES Sud de France - Institut de botanique de Montpellier

13h - 16h : 9^e Rencontre Docteurs & Entreprises

C'est l'occasion pour les jeunes chercheurs de rencontrer des entreprises et d'échanger avec elles sur les stands-entreprises. Que vous soyez doctorants ou docteurs, que votre projet professionnel soit bien défini ou encore vague, saisissez-vous de cette opportunité de mieux comprendre les besoins et les attentes du monde entrepreneurial.

Les inscriptions sont ouvertes sur le site de la rencontre !

Attention ! Vous avez jusqu'au 3 mai pour déposer votre CV en ligne si vous voulez qu'il figure dans le CV-book remis aux entreprises le jour de l'événement.

16h30 : Finale régionale du concours international "Ma thèse en 180 secondes" Résumer plusieurs années de recherche avec des termes simples et accessibles, devant un public profane, le tout en 3 minutes : c'est l'objet du concours "Ma thèse en 180 secondes". Le 26 mai, 24 doctorants concourront pour la finale régionale, qui aura lieu dans l'amphithéâtre Charles Flahaut.  Le concours sera animé par Mathieu Rouault, créateur de Docteo, le média des jeunes chercheurs. La présentation est ouverte au public. Si vous souhaitez y assister merci de vous inscrire avant le 19 mai Les candidats : ils viennent de tous les établissements d'enseignement supérieur de l'Académie de Montpellier et de toutes les écoles doctorales. Amin ABDAOUI doctorant 1e année - UM2 - I2S Analyse des émotions dans les forums de santé François ALEXANDRE doctorant 3e annéee - UM1 - SMH Implication du système nerveux central dans la dysfonction musculaire du patient atteint de broncho-pneumopathie chronique obstructive Cacylde AMOUZOU doctorante 1e annéee - UM1 - CBS2 Relations entre obésité et insulino résistance : rôle des mécanismes régulateurs de l'inflammation chez des sujets obèses sans comorbidité associée Guillaume BAGNOLINI doctorant 1e annéee - UM3 - ED60 Approche philosophique de la relation entre science et société Walid BALAMANE doctorant 2e annéee - UM1 - EDEG Évaluation économétrique des incitations publiques à la Recherche & Développement et à l'innovation Louis BORNANCIN doctorant 1e annéee - UM2 - Sciences Chimiques Lipopeptides cycliques isolés de cyanobactéries marines, structure et activités biologiques Florian BRITTO doctorant 2e annéee - UM1 - CBS2 Implication de REDD1 dans le contrôle de la masse musculaire et du métabolisme des souris Guilhem BRUNEL doctorant 3e année - UM2 - SIBAGHE Détection et caractérisation automatique d'organisations cellulaires dans des mosaïques d'images microscopiques de bois: application aux files cellulaires Jonas CROISSANT doctorant 3e année - ENSCM - Sciences Chimiques Nanoparticules mécanisées activables par irradiation deux-photons pour la thérapie du cancer Nasrine DAMOUCHE doctorante 1e année - UPVD - E2 Transformation automatique des programmes pour la  précision numérique Coralie DAUSSY doctorante 1e année - UM2 - CBS2 Etude des mécanismes activés par le VIH-1 conduisant à l’autophagie et l’apoptose des lymphocytes T CD4 Marion DECOME doctorante 4e année - UM3 - ED58 La représentation des Chinois dans la littérature française, 1840-1940 Virginie DEMEYRIER doctorante 1e année - Montpellier SupAgro - SIBAGHE Habitats urbanisés : des trappes écologiques potentielles pour les oiseaux sauvages ? Léa FRIIS ALSINGER doctorante 5e année - UPVD - INTER-MED Les objets inscrits exposés, supports de communication : corpus médiéval de la ville de Gérone Manon GENTI doctorante 2e année - UM2 - SIBAGHE L'influence de l'érosion dans les chaînes de montagne à faible taux de convergence sur la déformation de la lithosphère Emmanuel GIUDICELLI doctorante 2e année - UM2 - I2S Technologie et processus de fabrication de  cellules photovoltaïques à base de matériaux antimoniures (III-Sb) pour applications aux fortes et très fortes concentrations solaires Jérôme LACOMBE docteur 2013 - UM1 - CBS2 Identification de biomarqueurs par approche protéomique : application à la réaction des tissus sains aux rayonnements ionisants Bénédicte LANGLOIS doctorante 2e année - UM3 - ED58 Culture de l'information, culture de l'image et culture par l'image dans l'enseignement secondaire Jimmy LE BEC doctorant 3e année - UM2 - SIBAGHE Modélisation de la dynamique de forêts tropicales humides des Ghâts Occidentaux du sud de l’Inde et prise en compte de la variabilité intra-spécifique des processus démographiques : implications en termes de coexistence des espèces d’arbres Charlotte MARIANI doctorante 1e année - UM2 - CBS2 Etude de la dynamique d'assemblage du Virus de l'Immunodéficience Humaine de type 1 et du rôle du cytosquelette cellulaire dans les étapes tardives de la réplication du virus Tri-Long NGUYEN doctorant 1e année - UM1 - I2S Développement et validation d'un score pronostique du risque iatrogène médicamenteux en hospitalisation de court séjour Allan PAGANO doctorant 1e année - UM1 - SMH Déconditionnement musculaire : infiltrations graisseuses et rôle de l'activité contractile Rouba REAIDI doctorante 3e année - UM2 - SIBAGHE Rôle de l'enseignement supérieur dans l'Education au Développement durable : détermination d'indicateurs macroscopiques pour les établissements et développement d'un outil standardisé d'évaluation indirecte auprès des étudiants Moussa TOURE doctorant 2e année - UM2 - Sciences Chimiques Etude des conditions de mise en œuvre de la pertraction pour l'extraction et la purification des métaux stratégiques Le jury :      • Laurent Guimard. Docteur, Responsable Communication-Marketing  Tecno Globe      • Pierre Besson. Docteur, Project Manager, Operational Excellence, Sanofi      • Jean-Louis Cuq, Professeur d’Université en microbiologie et biochimie des protéines      • Anne de Hauteville, Professeur d’Université en Droit      • Anne Devailly, Journaliste au journal Le Monde      • Laurence Charles, Pôle Emploi, Directrice Territoriale de l'Hérault Le finaliste participera à la finale nationale à Lyon le 10 juin... où seront sélectionnés 3 participants à la finale internationale qui se déroulera en septembre à Montréal.      Des prix seront également remis aux 3 meilleurs candidats :       1e prix - du Collège Doctoral : un IPAD Air 16 Go        2ème prix - de l'Association Contact : une Caméra HERO3+ Black Edition      3ème prix - "Prix CASDEN" : un chèque de 200€

La CASDEN, partenaire du concours "Ma thèse en 180 secondes" Languedoc-Roussillon  La CASDEN, la banque coopérative des personnels de l'Education, de la Recherche et de la Culture, est partenaire du concours "Ma thèse en 180 secondes" en région Languedoc Roussillon.  Vulgariser sa thèse en 3 minutes, ou plus précisément en 180 secondes, c'est le challenge que relèveront des doctorants  lors de la finale régionale du concours "Ma thèse en 180 secondes" à Montpellier.  La CASDEN, le CNRS et la Conférence des Présidents d’Universités (CPU) organisent pour la première fois dans toute la France le concours « Ma thèse en 180 secondes ».  Né en Australie en 2008, ce concours a été lancé pour la première fois en langue française en 2012 au Québec par l’Acfas, l’Association francophone pour le savoir. Celle-ci a souhaité étendre le projet à l’ensemble des pays francophones et l’a introduit en France pour la première fois l’an passé en Lorraine. Cette année, le CNRS et la CPU donnent une dimension nationale au concours. En effet pour cette première édition, 23 universités et communautés d'universités se sont portées volontaires, avec l'appui des délégations régionales du CNRS. 15 régions françaises seront ainsi représentées.  Déroulement du concours  Le Collège Doctoral Université Sud de France organise l’édition régionale en Languedoc Roussillon. Une finale régionale, à laquelle participeront des doctorants de toute la région à l’issu de la rencontre Docteurs/Entreprises le 26 mai prochain.  Afin de préparer au mieux leur participation les candidats ont reçu une formation sur leur site universitaire et ont appris à vulgariser leur discours, à capter l’attention du public et à gérer leurs émotions.  Lors de la finale la Casden s’associera au Collège Doctoral Université Sud de France pour attribuer également un prix. Les épreuves se dérouleront en deux étapes : d’abord les épreuves locales et régionales, organisées jusqu’en mai, puis la finale nationale à Lyon le 10 juin 2014.  Les gagnants partiront ensuite pour Montréal, où une grande finale internationale les attend en septembre 2014 : ils concourront alors aux côtés des représentants du Québec, de la Belgique et du Maroc.

Toutes les informations sur la journée www.rencontre-docteurs-entreprises.fr

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Le doctorat aux rencontres universités entreprises RUE 2014

 Le doctorat était à l'honneur cette année aux Rencontres Universités Entreprises organisées par l'agence de presse spécialisée AEF, les 20 et 21 mars derniers à Paris. Au programme, dès la première matinée, un débat sur la mise en œuvre des aspects relatifs à la valorisation du doctorat dans la loi sur l'enseignement supérieur et la recherche de juillet dernier.

 Parmi les invités de la table ronde, Patrick Fridenson a présenté la mission qui lui a été confiée par le ministère pour cette meilleure reconnaissance du doctorat, en rappelant que le doctorat "est fait pour apporter des compétences multiples ailleurs que dans des secteurs pour lesquels il est né initialement, c'est-à-dire l'enseignement supérieur et la recherche". Son objectif est donc "d'irriguer de docteurs tous les secteurs qui en ont besoin". L'ensemble de la vidéo est disponible sur Canal-U.

 Le lendemain, une session d'ateliers était prévue autour de la valorisation du doctorat. Une présentation du réseau des collèges doctoraux et des actions phares de plusieurs de ses membres à Lyon, Lille, Toulouse et en Bretagne, a été suivie d'échanges animés par l'association Bernard Gregory à propos du processus de recrutement ou du postdoc. Les enregistrements audio sont téléchargeables sur le site web des RUE 2014.

 Enfin, autre temps fort pour montrer que les doctorants et docteurs sont des acteurs incontournables de l'innovation, la remise de la première édition du "Prix docteurs entrepreneurs". Le Collège doctoral Sud de France Montpellier-Perpignan s'est distingué à cette occasion, puisqu'Arnault Ioualalen, docteur 2012 en informatique de l'UPVD, a été primé parmi les trois lauréats, avec son projet Numalis. Retrouvez sa présentation dans cet enregistrement vidéo, à 35'20 !

Philippe Gambette

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12^e Journée des doctorants CBS2

23 mai 2014 à Génopolys

L’association CBS² organise la douzième journée des doctorants en Sciences Chimiques et Biologiques pour la Santé, avec le soutien et la collaboration de la communauté scientifique qui participe à la formation du jeune chercheur.

 Cette manifestation scientifique originale a pour objectif principal de contribuer à la formation des jeunes doctorants en leur permettant :
 • de présenter leurs travaux, oralement ou par poster, devant un large public (doctorants, post-doctorants, chercheurs, masters, ingénieurs et techniciens),
 • de discuter de leurs problèmes expérimentaux, d’élargir leurs domaines de connaissances,
 • de s’informer sur les possibilités et ouvertures qui s’offrent à eux après leur thèse.

 Les étudiants en licence et master y découvriront les principaux thèmes de recherche de la région dans le domaine de la "biologie santé", et pourront s’informer sur les études doctorales et les équipes d’accueil en discutant avec les étudiants et leurs responsables.

 Mais ces Journées sont avant tout l’unique occasion de regrouper l’ensemble des acteurs des laboratoires rattachés à l’École Doctorale, les étudiants qui les organisent souhaitent qu’elles soient aussi conviviales que possible afin de créer une véritable unité entre ces équipes !

Spécificité 2014 : cette année, afin de favoriser l’interaction entre les doctorants, les résumés soumis seront partiellement sélectionnés. Toutes les soumissions donneront droit à une présentation sur poster mais seuls les résumés sélectionnés (entre 6 et 8) donneront accès à une présentation orale, en priorité pour les doctorants en deuxième année.

Inscription libre et gratuite jusqu’au 13 mai. Soumission des résumés jusqu’au 5 mai pour les posters

Programme de la Journée CBS2

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Doctorat et parité, quelques données statistiques

 En France, le taux de femmes diminue de manière conséquente avec le niveau de diplôme et de hiérarchie dans l'enseignement supérieur : 58% parmi les étudiants de licence et master, 48% parmi les doctorants, 42% parmi les maîtres de conférences et 22% parmi les professeurs d'université, en 2011. La chute du taux de femmes parmi les maîtres de conférences ne s'explique pas par l'hypothèse de projets professionnels différents pour les doctorantes, puisque selon une enquête de l'Irédu de 2001, "peu de différences hommes-femmes apparaissent" à propos de la carrière envisagée au début du doctorat. Cette hypothèse n'est pas non plus corroborée par les données de l'enquête Emploi 2013 d'Adoc Talent Management sur des docteurs 2012 d'Île-de-France : parmi l'ensemble des participants (essentiellement en sciences exactes), 33% des femmes souhaitent s'orienter vers la recherche publique au moment de la soutenance, contre 30% des hommes.

 Le taux de femmes parmi les doctorants, en augmentation quasi-continue depuis une dizaine d'années et désormais proche de la parité, occulte en fait plusieurs disparités. Tout d'abord, ce taux dépend fortement du domaine de recherche : en 2012/2013, selon le rapport RERS 2013, les femmes représentaient 2/3 des doctorants en lettres et sciences du langage, environ 55% des doctorants en sciences humaines et sociales, ou en sciences de la vie, et moins de 30% des doctorants en sciences fondamentales et applications.
 On peut également remarquer que le taux de femmes parmi les docteurs 2011 est de 43,6%, alors que le taux de femmes parmi les doctorants était toujours supérieur à 46% depuis 2005/2006. On doit en déduire que le taux d'abandon en doctorat et/ou que les durées de doctorat sont supérieurs chez les femmes.

 Une analyse des données de theses.fr à propos des thèses soutenues entre 2009 et 2012 où la date de début de doctorat est mentionnée (soit 2668 thèses, essentiellement en sciences humaines et sociales) permet d'estimer la durée moyenne de ces doctorats à 62 mois. A partir du prénom, on peut estimer le genre des deux tiers de ces docteurs. On observe ainsi des durées de thèses supérieures de 3 mois en moyenne pour les femmes par rapport aux hommes. Un rapport de l'EHESS sur ses docteurs 2004 à 2006 faisait apparaître des différences encore plus importantes : 6,4 années de doctorat en moyenne pour les femmes contre 5,8 pour les hommes. Des analyses sur des données plus complètes seraient nécessaires pour affiner ces constats préliminaires.

 Enfin, le genre du directeur de thèse et celui du doctorant ne sont pas indépendants l'un de l'autre. Toujours en estimant les genres à partir des prénoms et des données de theses.fr pour les thèses soutenues entre 2009 et 2012, on constate que si 43,3% des docteurs sont des femmes, parmi les docteurs ayant été encadrés par des femmes, 54,0% sont des femmes, et parmi les docteurs ayant été encadrés par des hommes, seulement 40,1% sont des femmes. Les données ADUM confirment ce biais en faveur des paires doctorant/encadrant du même sexe : parmi les 5834 docteurs référencés dans l'Académie de Montpellier ayant soutenu entre 2000 et 2013, 43,2% sont des femmes, mais les femmes représentent 53,2% des docteurs encadrés par des femmes et 41% des docteurs encadrés par des hommes. Des différences similaires apparaissent pour les doctorants inscrits cette année dans les établissements de Montpellier : 51% des 2508 doctorants référencés sont des doctorantes mais 61,3% des doctorants encadrés par des femmes sont des femmes, et 47% des doctorants encadrés par des hommes sont des femmes.

 Etudier de manière qualitative les raisons d'un tel biais statistique pourrait aider à mieux comprendre les enjeux liés au genre dans la direction de thèse, plus particulièrement dans le recrutement des doctorants, ou la réussite des projets doctoraux, et leur impact dans la poursuite de carrière. Obtenir des données par genre et domaine de recherche sur les taux d'abandon et les durées de thèses aiderait aussi à avoir une vision plus précise de la parité en doctorat mais cela nécessite un suivi des cohortes qui n'est pas nécessairement mené à l'heure actuelle.

 En attendant, on pourra s'amuser avec TIS des stéréotypes de la "thèse pour femmes", résumés à l'encre rose sur PhDelirium.

PhDelirium, Thèse pour femmes : mode d'emploi

Philippe Gambette

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Le doctorat est l’apprentissage de la recherche par la recherche… mais pas nécessairement pour la recherche. La polyvalence des compétences et les multiples connaissances qu’il apporte permettent aux docteurs de s’épanouir dans de nombreux domaines.
 Ce mois-ci, focus sur Jérôme Delaunay, Responsable de marché du segment Privé et Industrie chez Eppendorf.

Bonjour Jérôme Delaunay. De la thèse jusqu’à votre poste actuel, pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
 Issu de l’école doctorale Sciences chimiques et biologiques pour la santé (CBS2) de Montpellier, j’ai soutenu ma thèse en janvier 2004 après 4 années de recherche menées à l’Institut de Génétique Humaine avec une spécialisation en biologie moléculaire et génétique. En parallèle de ma formation universitaire et scientifique, je me suis fortement impliqué dans la vie et la promotion de mon école doctorale et des laboratoires qui lui sont rattachés, en tant que Président de l’association CBS2. Cette activité m’a permis de développer des relations privilégiées avec les sociétés de biotechnologie, de préparer ainsi mon projet professionnel de fin de thèse et construire mon réseau relationnel.
 Depuis 2004, je me suis orienté vers le métier d'ingénieur technico-commercial dans le domaine des biotechnologies, en intégrant la société américaine Invitrogen (Life Technologie), spécialisée en produits pour la biologie moléculaire et cellulaire. Au cours de cette première expérience, j’ai pu compléter ma formation en acquérant des compétences dans l’approche commerciale (Professional Selling Skills Certificate) et la gestion d’un secteur régional.
 Profitant d’une opportunité et aidé de mon réseau, en 2005 j’intègre Eppendorf, société allemande familiale spécialisée dans les équipements de laboratoire et consommables en sciences de la vie. Depuis 8 ans, j’ai ainsi pu développer mon expertise en tant qu’ingénieur technico-commercial et me positionner comme conseiller auprès de mes clients (laboratoires de recherche publique, sociétés de biotechnologie et industrie pharmaceutique).
 Depuis 2013, toujours au sein d’Eppendorf, je suis devenu responsable de marché en charge du segment Privé et Industrie.

En quoi consiste votre métier ? Quelles sont les différentes tâches et missions de votre poste actuel ?
 Avec l’aide d’une équipe commerciale de 4 chargés de comptes que j’anime et coordonne, j’ai pour mission de développer le chiffre d’affaires de l’entreprise dans les structures de droit privé (toutes sociétés & industries utilisant la biotechnologie). En accord avec la direction et les fonctions support de l’entreprise, je définis et veille à l’application des stratégies commerciale et marketing. Je supervise les grands accords stratégiques avec nos clients finaux ou la distribution. Je fixe les objectifs annuels sur mon segment et en analyse la progression de manière à mettre en œuvre toutes les actions correctives nécessaires (marketing, commerciale, formation,…).

Que vous a apporté (et vous apporte) le doctorat dans votre parcours et le quotidien de votre travail ?
 Mes années de recherche m’ont apporté une formation conséquente dans les domaines de la Biochimie, Biologie Cellulaire et Moléculaire. Cela m’a permis d’intégrer et maîtriser rapidement les solutions innovantes (consommables et appareillage haute technologie) proposées par les entreprises dans lesquelles j’ai travaillé. J'ai également pu me positionner en tant qu’interlocuteur technique crédible auprès de mes clients et répondre de façon adaptée à leurs besoins.
 Au-delà de ces expertises, ma formation doctorale m’a apporté la rigueur, l’organisation et l’autonomie, qualités indispensables dans le métier de commercial. En tant que responsable de marché, l’esprit d’analyse et de synthèse, qui caractérise un docteur es Sciences, est essentiel. La communication auprès de mon équipe ou de la société (réunions, séminaires et colloques) est également un aspect non négligeable de mon métier.

Quels sont vos perspectives d’évolution et votre plan de carrière ?
 Mon évolution récente, au sein d’Eppendorf, avec de nouvelles responsabilités, est un challenge pour moi et s’inscrit pleinement dans mon plan de carrière défini depuis quelques années en accord avec ma direction. En effet, très rapidement, j’ai exprimé ma volonté de m’engager vers des aspects managériaux tout en restant en contact étroit avec les clients, base de mon métier et où je me suis largement épanoui. Mon ambition à court et moyen terme est d’assoir ma position en tant que manageur d’équipe commerciale et de développer mes compétences dans les aspects relationnels (coaching, leadership,…).

Pourquoi avoir choisi ce métier ? Cela était-il  le projet professionnel envisagé pendant la thèse ?
 Très vite, durant ma formation doctorale, j'ai su que je ne m’orienterais pas vers le métier de chercheur. Participer à la création de l’Association CBS2, que j’ai présidée, m’a permis de m’ouvrir à d’autres aspects professionnalisants tels que la coordination d’équipe de bénévoles, la mise en place des activités de valorisation de la formation doctorale, la communication (site web,….) et la recherche de financement. J’ai ainsi profité de mes 4 années de recherche et d’activités associatives pour créer des relations fortes avec les sociétés évoluant dans le domaine des biotechnologies. Ces expériences m’ont permis de définir très rapidement un projet professionnel orienté vers le privé plus particulièrement dans le domaine commercial et à plus long terme vers le management. La concrétisation rapide de ce projet a été rendue possible grâce au réseau que j’ai pu construire pendant ma thèse et l’expression de cette volonté d’évolution.

Propos recueillis par Charlotte Mariani

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Bar des Sciences
22 mai à à 20h à la brasserie Le Dôme - 2 avenue Georges Clemenceau

 "Sciences et Genre" sera le thème de ce Bar des Sciences.
 Le genre est un concept qui questionne les différences non biologiques. Il y a des différences biologiques entre homme et femme, mais pas seulement. Des grandes tendances de comportements se remarquent, induites par l’éducation. On parle de différences sociales, culturelles, psychologiques, économiques ou politiques. Qu’en est-il du côté de la Science ?
 Les filières scientifiques et techniques affichent une large majorité d’hommes. Des secteurs semblent « masculinisés » (ingénierie, informatique, mathématique) et d’autres « féminisés » (paramédical, vétérinaire, pharmacie). Y auraient-ils des stéréotypes au sein même de l’enseignement des sciences ? Les tests de laboratoire se réalisent généralement avec des sujets mâles. Y aurait-il un androcentrisme dans les expériences scientifiques ?
 Posez donc vos questions aux intervenants du Bar des Sciences !
 - Charlotte Faurie, biologiste de l'évolution
 - Jacques Gleyse, spécialiste des questions du genre dans l'éducation scolaire
 - Nicolas Tricaud, neuroscientifique.
 

 Pour en savoir plus visitez la page Facebook du Bar des Sciences

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Boutographies 2014
Les rencontres photographiques de Montpellier - du 14 mai au 1^er juin

  Les Boutographies - Rencontres Photographiques de Montpellier ont pour vocation de contribuer à la promotion des jeunes photographes européens. Des partenariats mis en place avec d'autres manifestations photographiques françaises et étrangères (Mois de la photo Off de Paris, Voies Off en Arles, Fotoleggendo à Rome) se traduisent par des programmations croisées, permettant ainsi aux Montpelliérains de découvrir, quinze jours durant, les nouveaux talents de la photographie.

 Découvertes de mondes intérieurs, de mondes lointains, à travers les expos au Pavillon populaire mais aussi dans diverses galeries de la ville, à travers les rencontres avec des artistes, les Boutographies sont vraiment une très belle et très dépaysante balade.

Tout savoir sur les 14e Boutographies de Montpellier

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In vitro, printemps de la création étudiante
Avril / Mai / Juin 2014 - Trioletto

  Théâtre, musique, danse, cinéma, concerts, expos : tous types de créations artistiques trouvent leur place dans In vitro. Chaque année, In vitro c'est l'opportunité, pour plus d'une dizaine de projets artistiques portés par des étudiants, de voir le jour. D’avril à juin, le service culturel du Crous laisse les clés du Trioletto aux jeunes artistes montpelliérains.

 Cette année sur la scène du Trioletto des étudiants des 3 universités croiseront les élèves du Jam ou de la formation ex.e.r.ce (Master Études chorégraphiques) du Centre Chorégraphique National de Montpellier.

Programmés en mai :

• jeudi 8 + vendredi 9 + samedi 10 / 20h : Théâtre - Fin de partie, de Samuel Beckett
• mardi 13 + mercredi 14 / 20h30 : Théâtre - L'amour allégorique, de Maëlys Secco
• vendredi 16 / 21h : Concert - Bois vert (hip-hop)
  
• lundi 19 + mardi 20 + mercredi 21 / 20h : Théâtre - Le fou rire des lilliputiens, de Fernando Arrabal
  
• jeudi 22 / 20h30 : Cinéma - Soirée courts métrages
• vendredi 23 / 21h : Concert - The Roaches (rock) + The Mysty Mountains (rock)
  
• mercredi 28 / 21h : Concert -Athénaïs & Johannes (folk) + Harp'n Gun (lunatico folk)
  
• jeudi 29 + vendredi 30 + samedi 31 / 20h30 : Théâtre - L'Iliade, d'Homère

Programme de In vitro 2014

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